Le zéro déchet et la charge mentale

Elodie BOULARDÉcologie

Le zéro déchet et la charge mentale

Le zéro déchet est intéressant parce que c’est un outil efficace pour lutter contre la pollution et la prolifération des plastiques. Ces phénomènes provoquent un réel désastre sur la planète. En tant que coach en rangement, il est courant de rencontrer des clientes qui se mettent la barre très haute dans la mise en œuvre du zéro déchet. Ces personnes veulent aller directement au zéro déchet, car elles se culpabilisent énormément à cause du plastique. Certains osent même franchir l’étape en appliquant le concept. Cependant, le mécanisme conduisant à la résolution extrême mérite une petite attention. Les gens deviennent excessifs parfois et tombent dans la culpabilité très prononcée alors qu’à la base ils voulaient bien faire.

Enjeux du concept : faire ses courses dans des boutiques zéro déchet pour réduire l’usage de plastiques

Actuellement, le zéro déchet est vraiment en vogue puisqu’il s’agit d’une bonne résolution. L’écologie prend aujourd’hui une ampleur très importante dans la société. Tout le monde a envie de s’y mettre. L’ouverture des boutiques zéro déchet s’inscrit donc dans une certaine logique. Ces boutiques écologiques permettent aux gens de faire des courses et de venir avec leurs propres bocaux. L’objectif d’une telle démarche est de réduire au maximum l’utilisation de plastiques et de sacs plastiques. Ces éléments polluent énormément la planète. Le concept du zéro déchet a été inventé par Béa Johnson. Il est aujourd’hui considéré un peu comme le père fondateur du zéro déchet.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes souhaitant se lancer dans le zéro déchet se retrouvent confrontées à d’énormes contraintes. D’abord, les boutiques du zéro déchet ne sont pas encore très répandues. Bien que le concept commence à être démocratisé, les produits zéro déchet sont présents dans les grandes surfaces sans qu’on sache vraiment leur origine. Les gens ne sont donc pas forcément tentés de les acheter. Sinon, il faut s’orienter vers des petites boutiques qui n’existent pas dans toutes les villes. Le développement du zéro déchet demeure encore assez limité. La réalité est qu’il faut parcourir des kilomètres pour pouvoir faire ses courses en zéro déchet parfois.

Emporter ses bocaux et ses sacs doit aussi s’inscrire parmi les réflexes bien qu’il y en a sur place la plupart du temps. Le fait d’avoir des horaires assez souples représente aussi un avantage. Les boutiques zéro déchet ne sont pas ouvertes à des heures tardives jusqu’à 22h du soir comme les enseignes classiques (commerces, supermarchés, grandes surfaces…).

Application intelligente du zéro déchet : se prémunir de la charge mentale intense

Les personnes attachées à la protection de la planète doivent savoir appliquer le concept du zéro déchet avec une certaine souplesse. La recherche d’un compromis entre le zéro déchet et toute une liste des choses à faire dans la journée est primordiale : chercher les enfants, emmener les enfants à faire des activités, déposer mes affaires au pressing, réparer la voiture, taches ménagères, etc. La gestion astucieuse de ces nombreuses taches à réaliser est essentielle. L’application du zéro pouvait augmenter la charge mentale. L’entrée dans cette démarche sensibilise énormément la personne. Alors, il devient presque impossible de revenir en arrière. On a après tendance à s’imposer des contraintes énormes comme vouloir faire soi-même sa lessive pour une personne habitant au 5ème étage.

Il faut donc savoir se poser les bonnes questions par rapport à l’impact écologique de l’application effective du concept. Compte tenu de la charge mentale, la mise en œuvre du zéro déchet est-il intéressante ? L’astuce c’est de mieux gérer son emploi du temps. Le fait de démontrer une certaine souplesse à l’égard de soi-même est indispensable pour éviter d’emprunter des démarches extrêmes.